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mercredi 24 septembre 2014

Des Paroles aux Actes

La dernière réunion du CE du 22/09 avait pour principaux sujets l'information et la consultation sur les axes stratégiques de la société.

Le démarrage de la GPEC est conditionné par la remise d'un avis du CE relatif à cette consultation (avis purement consultatif du CE qui n'empêchera pas le déploiement de la GPEC dans un délai maximal de 2 mois). Nos élus CFTC ont demandé en séance à la direction une projection estimative du nombre de personnes par catégorie qui ne pourraient être reclassées dans le cadre de la GPEC. 

La direction a donné son accord de principe sur ce point, en contrepartie, elle a présenté la demande de pouvoir anticiper la mise en oeuvre de la GPEC.

Ceci pour permettre d'ores et déjà à quelques salariés volontaires de réaliser leur projet avec un accompagnement adapté prévu par cette GPEC.

Suite à des débats d'une journée, le vote de ces points a été remis au lendemain matin à la demande des élus du CE appartenant au syndicat majoritaire.


Malheureusement la nuit n'a pas porté conseil, les élus du syndicat majoritaire au CE (ce même syndicat qui n'a signé ni l'accord GPEC, ni l'accord Pré-retraite) se sont abstenus en bloc sur ce sujet majeur concernant le devenir de nombreux salariés. 


L'abstention de ces élus comptant comme un vote négatif empêche l'anticipation demandée de la GPEC.

Nous regrettons que cette position prisonnière d'une idéologie ne défende pas les intérêts des salariés d'aujourd'hui.

La pression de plus en plus importante du business met en danger les salariés en les amenant à envisager des départs sous des motifs divers sans les conditions négociées de la GPEC.
 

Dans un contexte de rentrée plus que jamais difficile la CFTC garde une attitude constructive et pragmatique dans l'intérêt de tous les salariés.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

en relisant les pages 16 à 18 de l'accord gpec du 18 Avril, je m'attends à avoir une communication plénière de la part de la RH, à ce que (si mon poste est à risque) j'aie reçu une information personnelle ainsi que des propositions de reclassement s'appuyant sur la nouvelle nomenclature des métiers et les passerelles.

Comment peut-on projeter le nombre de personnes à risque ne pouvant être reclassé sans avoir eu tous ces éléments ?
Cette GPEC ressemble de plus en plus à un plan social déguisé, quel éclairage proposez vous pour nous redonner confiance dans le processus, bien obscure pour l'heure ?
A quoi bon signer des accords avec un plan d'application si c'est pour le contourner en anticipant la mise en oeuvre ?

Depuis les sessions d'avril très orienté pré-retraite, nous n'avons aucune information officielle de la DRH...

Le Blog de l'actualité sociale Oracle a dit…

Il faut bien distinguer les deux parties de la demande soumise au vote lors du dernier cE:

1) la projection par la direction du nombre de personnes à risque ne sera effectivement possible qu'après finalisation de la nomenclature des métiers et des passerelles.
2) l'anticipation de la mise en oeuvre de la GPEC ne concerne que l'application des conditions négociées aux volontaires souhaitant concrétiser d'ores et déja leur projet.

Les comités de suivi prévus dans la mise en oeuvre de la GPEC permettront de cadrer les propositions de reclassement faites aux personnes concernées, s'appuyant sur la nomenclature des métiers et passerelles.

Anonyme a dit…

Concernant le point 2) toute la question est :
- Qu'est-ce qu'un volontaire ?
- Qu'est-ce qu'un projet ?

En effet, les titulaires de postes supprimés sont-ils vraiment des volontaires ? La recherche d'un job de secours est-ce réellement un projet ?

Le risque est que mise en oeuvre de la GPEC anticipée ne soit pas qu'exceptionnelle. Et qu'elle crée un précédent permettant de gérer des départs en continu.

Le Blog de l'actualité sociale Oracle a dit…

Il faut mieux un cadre bien négocié certe imparfait que l ancien système ou l 'employeur était pleinement maitre du jeu avec peu de garanties pour les salariés concernés.