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jeudi 25 janvier 2018

Attention : Notes de Frais et AMEX...On ne nous dit pas tout...

Vous qui soumettez des notes de frais régulièrement, vous avez subit le changement d’outils, Oracle ayant décidé de se porter vers une solution « Cloud ».

Une catastrophe. Un désespoir. Une perte de temps. Et nous sommes modérés et polis !

Ou est le progrès ? pour qui ? la question reste posée d’une part la période trop longue durant laquelle aucune soumission n’a été possible, mais surtout, d’autre part, la piètre qualité du nouvel outil. Vend-on vraiment ça aux clients ?

De nombreux bugs et dysfonctionnements sont rapportés, bloquant le process de soumission, le paramétrage précédent n’a pas été repris, le système ne connaît même plus vos coordonnées bancaires, encore moins l’historiques des paiements passés, la soumission de chaque ligne est d’une lourdeur infinie, il faut même à chaque fois préciser que ça se passe en France, comme si cela ne pouvait être indiqué par défaut, il faut même préciser son propre nom à chaque « personal breakfast/lunch/dinner » comme si on mangeait tous sous le couvert d’un pseudonyme, etc...

Bref, le temps passé pour soumettre nos Notes de Frais vient d’être au bas mot multiplié par 3. Bel effort, qui entraîne une vraie baisse de productivité, et crée de l’énervement.
  
Et ne parlons pas des transactions « inflight », c’est-à-dire des notes de frais déjà soumises et approuvées dans l’ancien outil, qu’hélas dû à quelque contrainte de timing n’ont pu être traitées avant avant la date fatidique. Il faut juste tout refaire...

Il y a au moins une chose que nous trouvons plutôt positive, c’est la mise en place du règlement direct d’Oracle à AMEX des dépenses Corporate.

Mais gare aux surprises !

Si vous suivez avec attention vos comptes, vous venez de remarquer qu’American Express n’a pas prélevé ce 22 Janvier la somme qui était indiquée dans le relevé mensuel (Statement December 2017).
En fait les sommes à prélever ont été automatiquement reportées sur le prochain relevé mensuel (Statement January 2018), sur lequel vous ne voyez plus apparaître la date du prochain prélèvement…

La raison est qu’Oracle a changé les règles, sans nous prévenir. Une communication même minimale eu été pour le moins souhaitable.

Dorénavant, c’est Oracle qui règlera à American Express les dépenses de votre carte Corporate, telles que vous les importez directement dans le nouvel outil de gestion des notes de frais.

American Express a détruit tous vos RIB. Ils ne vous prélèveront plus jamais rien pour votre carte Corporate.

D’ailleurs, vous avez peut-être lu dans le booklet du mode d’emploi de cet outil que si des dépenses AMEX restent « pending »  plus de 30 jours, vous ne pourrez plus soumettre de frais tant que ces dépenses n’auront pas été soumises pour remboursement. On verra si cette règle s'applique finalement en France.

Mais attention !! d’aucuns utilisaient, ponctuellement, la carte pour des dépenses personnelles, même si cela n’était pas autorisé, cela était finalement toléré depuis des années.

De son coté American Express ne vous prélèvera plus rien, et Oracle évidemment ne remboursera pas ces dépenses personnelles, d’ailleurs vous ne pouvez même pas catégoriser comme personnelles telle ou telle dépense faite avec votre carte Corporate, le champ ad’hoc restant grisé. Donc vous risquez de ne jamais payer à American Express ce que vous leur devez, si vous n’y prenez garde, et donc vous risquez une annulation de votre carte.
Si vous avez des dépenses personnelles contractées avec votre carte Amex Corporate à régler, il vous faut demander à votre conseillé Americam Express un RIB pour procéder vous-même à ce règlement. C’est ce qui explique ce qui apparaît dans l’outils des notes de frais « You Pay American Express ».
De l’aveu même d’Amex, cette mesure est prise pour forcer l’usage uniquement pro de la carte Corporate.

Notre conseil : n’utilisez plus votre carte AMEX Corporate pour régler vos dépenses personnelles.
C’était interdit mais toléré.
C’est maintenant pour ainsi dire imposé.

Attention encore : L’outil ne vous force pas à utiliser le relevé des transactions AMEX pour les mettre directement dans la note de frais. Vous pouvez parfaitement renseigner à la main un champ pour une nuitée d’hôtel par exemple, et joindre la facture. Même si vous avez payé avec votre carte Corporate.  Alors c’est à vous qu’Oracle remboursera. Il vous faudra ensuite ne pas oublier de payer AMEX vous-même, via leur RIB que vous leur aurez demandé. C’est inutilement compliqué, et vous prendrez des risques inutiles.  Sans compter que la ligne AMEX va trainer dans vos relevé de carte vu par l’outil, et qu’a un moment ça risque de vous bloquer…. Vous ne pourrez plus enlever la ligne, et vous aurez déjà été remboursés…..
Notre conseil : pour toute dépense AMEX, utilisez la facilité du transfert direct de la dépense dans la Note de Frais, joignez l’original de la facture et laissez faire Oracle pour le paiement.

Vous êtes prévenus…

vendredi 19 janvier 2018

Il faut se méfier de l’eau qui dort… La réorg qui n’en est pas (encore) une…

Après la lecture de mails divers (de Loïc Le Guisquet le 18 décembre, de Dermot O'Kelly & Reinier van Grieken le 17 janvier, et de ce matin 19 janvier…), une précipitation à vouloir communiquer hors cadre, un émoi et une incertitude de plus en plus lourd dans les équipes Systems, largement renforcé par toute sorte d’articles disponibles sur le Web (voir par exemple le site The Layoff  https://www.thelayoff.com/oracle...), une réunion extraordinaire du CE à été convoqué ce jeudi 18 janvier pour... ne pas dire grand-chose… mais laisser imaginer davantage…

Le message principal qu’on a voulu nous faire passé est « en France, rien ne change ».

On a envie de rajouter «... ou presque », ou bien « jusqu’à la fin de la fiscale », …

Ce qu’on peut dire :
La BU Systems est découpée en deux, à l’image de l’annonce de LLG : une partie « Cloud Systems » qui regroupe en fait Sales et le catalogue produit « Engineered systems », hors SuperCluster, et une partie « Systems » qui regroupe les Sales et le catalogue produit « SPARC, Servers et Storage », mais aussi tous les consultants, sales A&C, marketing, et autres fonction de support.
La partie « Cloud Systems » sera rattaché à la Tech, (pas France, mais Europe), avec un manager en cours de sélection que nous espérons être en interne. A part cette modeste évolution de reporting, rien ne change -  à ce stade : ni les rôles, ni les territoires, ni les objectifs, ni les portefeuilles, etc...
En particulier, en France il n'y a pas à se porter candidat à un job posting, ni aucun changement de personne ou de job pour le moment (mais le fat que cela soit le cas ailleurs en dit long sur la suite...).
Donc ça reste toujours le même bazar, rien n’est résolu ni même adressé, les problèmes récurrents actuels issus de la compétition interne (Cloud ou pas, ES ou serveurs individuels, avec ou sans prise en compte des besoin de storage ou de backup dès la genèse du projet, modes et niveaux de rémunération disparates, etc...) sont toujours là.
Ce qu’on peut en penser :
Comme d’habitude le diable se cache dans les détails – on en a relevé quelques uns – mais on nous dit de ne pas s’en faire puisque « rien ne change ». Pour le moment. Mais cela donne des signaux forts :
  • Le process par lequel il faut (ailleurs qu’en France à ce stade) postuler à un nouveau job laisse deviner que le management va choisir quelques personnes seulement pour rempiler, ce qui laisse à la fois entrevoir moins de postes et mêmes des personnes venues d’ailleurs…
  • ZFS et Tapes se trouvent dans le « Systems » mais les ZDLRA dans le « Cloud Systems ». Doit on y voir ce qui durera et ce qui s’arrêtera ?
  • Les Sales ES sont transférés à la Tech – c’est cohérent sommes toutes, comme déjà évoquée dans notre newsletter de janvier (ES on premises, ES Cloud @ customer, Cloud @ Oracle). C’est dans la stratégie. Mais quid des autres ?
  • Le ZDLRA est un Engineered Systems. Il passe – à juste titre – dans « Cloud Systems ». Pas tout de suite. OK. Mais chers amis Sales Storage, vous avez intérêt à closer vos deals ZDLRA aussi vite que possible. Pas de vision à long terme, pas d’intérêt projet ou client. Juste un closing de sauvage. Vous aurez au moins sauvé ça... Mode arracheur de sac à main, ou fire and forget…
  • Rémunération des sales « Cloud Systems ». Ça ne change pas, donc dans une même division Tech on va avoir pour la vente d’un même produit (comme un ES, ou bien comme un ES Cloud @ customer)  une disparité de rémunération significative : HW pour les uns, HW+SW pour les autres, 0,3* l’ARR pour les uns, 2x pour les autres…). C’est beau le travail en équipe…
  • Le but de cette réorg est d'éviter des conflits entre les organisations. Or Cloud@Cust est vendu par « Cloud Systems » et les Sales de la Tech. Le reste par les Sales de « Systems ». C’est dur de bien comprendre en quoi cela changera des conflits actuels. Sauf si on zappe une des deux équipes in fine…
  • OD semble faire partie aussi de « Systems », comme les ODA, PCA, Supercluster, mini cluster, etc... C’est bien. Ils vont pouvoir se former efficacement sur toute la gamme… et devenir autonomes ? 
  • Pourquoi diable tous les Presales restent-ils dans « Systems » ?
  • Il est prévu un management unique pour la partie « Cloud Systems ».
    Comment cette équipe sera-t-elle encadrée – il y a 3 managers côté ES Systems aujourd’hui. De la même manière, comment sera managée la partie Systems ?  La structure de management en dit souvent beaucoup…

Bref, ne soyons surtout pas endormis par la fausse bonne nouvelle que rien ne change. Tout au contraire, nous pensons que se prépare, pour FY19, une liquidation quasi-totale de ce qui fut le Systems, et que ce qu’il en restera, dans la partie « Cloud Systems », sera largement réduite, seuls quelques élus y trouverons leur place.

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